Bonjour à tous !

J'écris depuis maintenant plus d'un an des petits textes et j'ai aussi débuté une histoire. J'aurais aimé vous partager mes écrits et recevoir des conseils, critiques et/ou avis si vous le souhaitez ^^ !

Certains textes datent de presque 1 an

Pourquoi j'écris ? Voilà la réponse :
Quand j’écris, je me libère. Il n’y a plus de frontières, plus de règles. J’écris parce-que ça me fait du bien, c’est tellement plus simple d’écrire que de parler. Seul le lecteur est dans la confidence et ça me plait. Le fait de ne pas être juger me rassure. Le papier est comme une protection, un bouclier qui me permet de m’affirmer, de partager ma façon de penser, de dévoiler mon univers, des petits bouts de moi sans être vue. Quand certains voudraient crier ou pleurer, moi j’écris. La feuille est comme une grande étendue sur laquelle je dessine avec l’encre un chemin de mots, mon chemin. C’est comme si j’écrivais des parties de ma vie qui resteront à jamais graver sur le papier. Je fais danser les mots. Ca peut paraître absurde de dire ça, mais parfois j’ai l’impression que mon stylo valse sur mon support. Comment entraînée par une musique silencieuse ma main se met à virevolter, à tourner, à ne plus pouvoir s’arrêter tellement l’ivresse que me procure les mots m’enivre. Comme droguée, sans feuille, ni stylo je suis en manque. Oui en manque car comme mise à nue, je ne peux extériorisée mes émotions. Le papier est mon confident et le crayon ma bouche. J’écris donc je vis.

Un texte sur ma passion:
Ses sabots foulaient le sol, à une vitesse effrénée. Martelant la plaine à grandes enjambées et soulevant une nuée de poussière qui obscurcissait le reste de son corps. Une telle fougue, une telle liberté. Ses mouvements d’encolure faisant tournoyer sa crinière dans tous les sens lui donnait un air farouche. Son œil vif, aux aguets. Ses naseaux dilatés, laissant échapper un souffle chaud et rapide. Ses muscles en mouvement faisaient ressortir la puissance et l’impulsion de son être. La brillance et la légèreté de son poil le faisait paraître doux, mais sa taille et son énergie le rendait imposant et souverain. On aurait dit qu’il volait au dessus de ce nuage de cendres, semblable à pégase sans ses ailes. Libre comme l’aigle, furtif comme le lion, mélange de volupté, de force et d’élégance. Maître de sa terre, seigneur de ses eaux, galopant à la vitesse des vents, ses crins se fondaient parfaitement dans la couleur ocre du ciel au soleil couchant.

Aaaah les rêves d'adolescente :') :
J’étais assise sur la plus haute dune. Le regard vague, surplombant l’océan et fixant l’horizon. J’attendais. Cela devait faire au moins deux heures que j’étais là, les yeux rivés sur le va-et-vient continu des vagues qui lissait le sol de leur écume iodée. Le soleil qui tapait depuis mon arrivée, sur mon visage s’atténuait peu à peu. Bientôt, on aurait pu penser que je revenais d’un voyage au Maldives tellement les rayons donnait un teint halé à ma peau pourtant si blanche. Une légère et agréable brise soufflait dans mes cheveux et venait m’embrasser délicatement le cou. Le doux son de la houle venait apaiser mes mœurs et me détendait. Mes pieds enfouis dans le sable, celui-ci me picoter agréablement les jambes. Le vent commençait à se lever faisant frissonner les herbes hautes plantées non loin de là où j’étais assise. D’un coup je senti une main se poser doucement sur mon épaule, je me retournai. C’était lui, celui que j’attendais. Il me fixa longuement avec ses grands yeux bleus-verts, je m’y perdais. Une mèche lui tomba sur les yeux, il était si beau. Absorbée par cet arrêt sur image, j’étais passionnée par les lignes parfaites de son visage. Il me sourit, s’avança vers moi, approchant sa bouche de mon oreille, il chuchota : « Viens, je t’emmène au pays du bonheur. ».
(QUOI ON VA A DISNEYLAAAAAAND ? )

J'en ai encore quelques-uns en réserve et il reste le début de mon "roman" (si on peut appeler ca comme ca ), si vous êtes intéressés dîtes-le moi ^^

Bien, ce sont tes textes que tu mets sur FB, Écrire, c'est exister, non ?

Exactement, je suis administratrice sur cette page

Je n'ai qu'un mot à dire...OUAHHH !!!
Je suis trop jalouse ^^, tu écris trop bien. :hh:
Continu !!

Merci beaucoup Bonbonrose^^

Voilà un texte sur le thème de la peur que j'avais écrit lors d'un petit concours sur un blog :
Le parquet grince sous mes pieds nus. Un frisson me parcoure le dos, un frisson froid, piquant. Les poils de mes bras s’hérissent et un coup de vent glacial vient épouser mes jambes nues elles aussi. Mes membres tremblent et je suis prise d’une angoisse terrible. Un nœud vient se nouer au milieu de mon ventre et il est presque impossible pour moi de marcher. Mais quelque chose m’attire. Quelque chose de sombre, de froid, de malsain. Une force invisible m’oblige à avancer. Une brise, légère mais toute aussi glaciale que ce lieu, vient balayer mon visage et mes cheveux. Il fait noir, je distingue mal les limites de ce long couloir que je parcoure. Mon seul repère est ce parquet. Rugueux, froid, grinçant. Je ne peux me référer qu’à quatre de mes sens… J’entends comme des gouttes qui coulent le long du mur. Elles partent du plafond, épousent lentement les courbes des pierres du mur, et viennent s’écraser dans un son aigu sur la surface du vieux sol délabré. Une odeur âcre, comme une allumette ou une bougie qu’on éteint, vient s’infiltrer dans mes narines. Je ne sens plus que ca, je suffoque. J’étouffe, comme si des mains invisibles venaient me serrer la gorge. Je n’entends plus rien, je ne vois plus rien, je ne sens plus rien mis à part cette horrible odeur qui sature mon odorat. Les murs et le plafond se rapprochent de moi il me semble. Je me sens compressée, écrasée. Je veux partir, mais je ne peux pas. Je ne suis plus maîtresse de moi-même Cette force invisible que je refoule depuis le début s’empare de moi. Elle me possède. Je subis les actes de mon propre corps, mais je ne peux rien faire. J’ai peur. J’ai froid et chaud à la fois. La sueur dégouline de mon front et vient descendre le long de mon dos. Je voudrais crier mais ces mains compressent toujours autant ma gorge. Je me sens mal, je vacille. Les murs sont à leur maximum mais continuent de rétrécir, à une vitesse fulgurante, l’espace où je me trouve. Je suis maintenant accroupie, les genoux contre mon menton, le plafond au dessus de ma tête. J’asphyxie toujours autant. D’un coup le parquet se fend dans un fracas assourdissant. Je tombe. Aucune vitesse, aucune gravité. Le vide, seulement le vide. Tout à coup j’ouvre les yeux. Ma chute infernale est terminée. Je me redresse dans mon lit, reprends mon souffle. Je réalise soudain que tout cela n’était qu’un cauchemar.
Etrange est notre esprit parfois.

Merci beaucoup pat57

Tu écris bien c'est chouette !!

Merci Cind3r3lla

Tu n'as pas envie d'en faire un livre ?

Un livre avec mes textes ?
A vrai dire, j'ai débuté il y a déjà un moment un "roman"(dont j'ai envoyé les premières parties à ma prof de français qui m'a corrigé les quelques fautes et donner des conseils pour améliorer mon récit:)). Qui sait, si l'occasion se présente, peut-être envisagerais-je de le faire publié ^^

super

Merci philoumousse

Toujours aussi génial !!!!

Merciii !

Ah c'est cool se serais bien !

C'est trés bien écris !!!

Cind3r3lla a écrit:

Ah c'est cool se serais bien !

Oui ! Encore faudrait-il que j'ai le courage de m'y remettre ^^'

Audreii a écrit:

C'est trés bien écris !!!

Merci beaucoup